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B.LABOURDETTE VOUS RACONTE L’ETAPE MYTHIQUE D’ORCIERES MERLETTE DU TOUR 1971

 B.Labourdette, de l'équipe BIC, vainqueur à Gourette-Les Eaux Bonnes de la 16ème étape du Tour 1971.

 

B.Labourdette, natif des Pyrénées Atlantiques, excellent coureur français vainqueur de L’étape Luchon - Gourette Les Eaux Bonnes de ce Tour 71, et coéquipier chez BIC de Luis Ocana vous livre son vécu de cette étape Grenoble - Orcières-Merlette du Tour 1971 ou Ocana mit Merckx à 10 minutes et entra dans la légende du Tour.

 

« La veille de cette étape nous avions déjà éprouver Merckx qui avait perdu son maillot jaune au profit de Joop Zoetemelk : notre leader Luis Ocana après un gros travail de notre équipier Mortensen avait attaqué et déjà Eddy Merckx n’avait pas pu suivre le groupe de Luis.

Aussi, pour le lendemain notre équipe Bic sous la houlette de notre directeur sportif Maurice de Muer avait décidé de durcir l’étape Grenoble-Orcières-Merlette dès le départ et notamment au bout d’une douzaine de kilomètres avec la cote de Laffrey et ses terribles pentes.

Luis devait attaquer dans cette difficulté de deuxième catégorie et nous tous ses coéquipiers on devait s’accrocher et tenir.

L’objectif était d’esseuler Merckx très tôt et on le pensait vulnérable.

La tactique était claire et se déroula parfaitement car dès l’attaque de Luis, Merckx céda et surtout tous ses équipiers de la Molténi avaient craqué : au sommet de la cote de Laffrey Merckx se trouvait distancé du groupe leader d’Ocana- Zoetemelk-Agostinho-Van Impe et était à la tête d’un peloton réduit qui comprenait moi même avec quatre coéquipiers Bic quelques autres coureurs et aucun coéquipier d’Eddy Merckx .

Ce jour là Luis accomplit un réel exploit pour distancer Merckx de plus de huit minutes et demi sur l'étape et le relégua à dix minutes au classement général.

Merckx fut impressionnant quand même car tout seul de notre petit peloton à chasser pendant cent vingt kilomètres derrière les leaders et surtout le notre Luis Ocana.

Maurice De Muer nous évoqua après l’arrivée sa crainte des quatre ou cinq derniers kilomètres tant il avait craint une défaillance de Luis.

Le soir, on fêta très simplement la victoire d’étape et le maillot jaune de Luis.

Sur un Tour, tous les soirs il faut penser à récupérer car le Tour c’est trois semaines et ce soir là nous pensions tous à bien nous reposer.

Luis avec qui je faisais chambre commune était lessivé fatigué.

On réalisa la grandeur de cette étape mythique que bien plus tard. »


Tableau des Tailles homme-femme
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