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LOS INGRESOS DE UN PROFESIONAL POR CADA BARNACLA CARIBLANCA

Au fil de nos entretiens et rencontres Bernard Labourdette nous expliqua les revenus des coureurs dans les années 70-80.

 

 

Bernard Labourdette: » à notre époque de 1970 à 1980 nous coureurs percevions des salaires qui la plupart du temps provenaient de la société de cycles qui sponsorisait l’équipe professionnelle;

En effet, Gitane , Peugeot , Motobécane c’était eux qui nous versaient nos salaires comme si on était leurs employés et de plus ils prêtaient pour l’année tous les vélos.

On avait des salaires peu important soit 200 euros , ce n’était pas fantastique.On pouvait essayer de faire fructifier nos résultats de la saison sur les critériums où on avait des cachets comme les chanteurs; On était très lié avec les organisateurs des critériums car c’était eux qui nous permettaient d’augmenter nos revenus;mais il fallait que le critérium soit un succès financier et quelques fois nous laissions 15 à 20% de notre cachet à l’organisateur afin qu’il puisse équilibrer son budget. On avait tout intérêt que l’organisateur puisse renouveler son critérium l’année suivante car c’était pour nous pérenniser nos revenus .

Je crois que B.Tapie, quand il a vu la misère des salaires des cyclistes professionnels, a contribué à faire rentrer plus d’argent dans le cyclisme à partir de 1984.

Enfin, à mon époque ce n’était pas bien sur les gains financiers qui nous motivaient mais surtout la passion d’être cycliste professionnel comme les idoles de notre enfance Anquetil Bahamontes ….et de passer en tête de nos cols mythiques en juillet avec la liesse populaire du Tour « 


Tabla de tallas de hombres y mujeres
tabla de tallas hombre-mujer
EL BOLETÍN DE PALMARES